Strongle pulmonaire chez les chevaux et les ânes : à quoi faut-il faire attention ?
Lorsque les chevaux et les ânes vivent ensemble, le risque d’infections par le strongle pulmonaire augmente. Le strongle pulmonaire (Dictyocaulus arnfieldi) est un parasite que l’on retrouve surtout chez l’âne. Pour les chevaux, il peut cependant provoquer des problèmes de santé.
Les ânes comme porteurs
Les ânes portent souvent le strongle pulmonaire sans tomber malades eux-mêmes. Ils peuvent excréter des larves dans leurs crottins pendant des années sans présenter de signes évidents de maladie. Cela fait d’eux des porteurs importants de l’infection.
Sensibilité des chevaux
Les chevaux réagissent différemment à ce parasite. Ils sont plus sensibles et peuvent développer des symptômes même avec une faible charge infectieuse. Les signes possibles sont la toux, des difficultés respiratoires ou une baisse de condition. Cette différence explique pourquoi la cohabitation des chevaux et des ânes demande une vigilance particulière.
Conseil pratique
Nous conseillons de tester les ânes vivant avec des chevaux pour le strongle pulmonaire.
Si l’âne est testé négatif et que les chevaux ne présentent aucun signe clinique, il n’est pas nécessaire de tester les chevaux.
Si l’âne est positif ou si les chevaux montrent des symptômes, un test complémentaire chez les chevaux peut être utile.
Conclusion
La cohabitation des chevaux et des ânes est possible, mais elle demande de la vigilance. En testant régulièrement l’âne pour le strongle pulmonaire, vous protégez les chevaux d’une éventuelle infection. Cela permet de détecter rapidement les problèmes et de garder chevaux et ânes en bonne santé.